Wednesday, August 27, 2014

Paris, Jour 8 (7 août): Musée d'Orsay





Journée de pluie intermittente, parfaite pour une visite au musée. J'opte pour le Musée d'Orsay, de dimension plus humaine que le Louvre (probablement six fois plus gros).

Je prends tout de même le temps pour explorer l'extérieur du Louvre. J'y arrive par la rue du Louvre et suis bien contente de la progression des effets, parce qu'on ne réalise pas l'échelle de ce qui nous attend de l'autre côté de l'arche d'entrée. La Cour Carrée est immense! Les sculptures sur les façades sont réellement belles. Les personnages semblent philosopher entre eux sur des vérités qui nous échappent. À l'autre bout, une seconde arche mène vers la Pyramide du Louvre où l'on en a encore plein la vue.





Chaque pavillon est imposant. Juxtaposé à la géométrie des pyramides, ça donne un heureux mélange, encore plus intéressant la nuit. J'explore tous les recoins, le restaurant chic sous les arches, les immenses fenêtres donnant vue sur les salles des statues du Louvre.









Traversée sur le Pont Royal. Petit coup d'oeil au passage sur une grande sculpture de Dubuffet dans la cour intérieure de la Caisse des Dépôts, puis attente sous la pluie battante pour entrer au Musée d'Orsay où je n'aurai pas le droit de prendre de photos. 



J'en prends bien quelques-unes là où il n'y a pas d'oeuvres, à travers la grande horloge d'où on a une vue sur la grande roue et le Sacré-Coeur. Le Musée d'Orsay ferme à 21h le jeudi, je peux prendre tout mon temps. 

Je m'en mets plein la vue, refais connaissance avec mes vieux amis (Klimt, Monet...), m'en fais de nouveaux (Gustave Caillobotte, Joaquin Soro, Cuno Amiet ainsi que Christine et Nathalie, deux copines sympathiques de la région de Lyon qui ont décidé à la dernière minute de faire une escapade à Paris).


Je termine en beauté, dans le beau restaurant du musée (l'ancien restaurant de l'Hôtel d'Orsay, pas le restaurant Campana) que mon amie Julie m'a fait découvrir quand elle m'a invitée à Paris pour nos 40 ans. Quand je regarde le film Last Holiday (avec Queen Latifah) et qu'elle demande à une employée si la vue du beau plafond de son hôtel ne la fait pas pleurer, je pense toujours au plafond de ce restaurant (tellement plus beau que celui du film!). 






Ils ont changé la déco. Ils ont massacré le menu. La pâtisserie du jour était une vulgaire tarte aux pommes alors que ce plafond, peint par Gabriel Ferrier il y a plus de cent ans, mériterait un Ispahan de la maison Pierre Hermé (voir la tournée des grandes pâtisseries que je ferai plus tard au Jour 10). 

Mais ça n'a pas réussi à atténuer mon plaisir de revoir le splendide plafond. (Julie, j'avais l'air d'une idiote en prenant cette photo, mais j'ai levé mon verre à ta santé!) 


Par ici pour le Jour 9 de Nathalie à Paris.
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