Sunday, August 24, 2014

Paris, Jour 5 (4 août): Marché aux Puces de Saint-Ouen



Je reconnais que fouiner dans les amoncellements de marchandise sur les étalages improvisés des boutiques des quinze petits marchés regroupés du grand Marché aux Puces de Saint-Ouen... ce n'est pas exactement la sortie de rêve pour la majorité des gars. 

Je n'aurais donc pas voulu imposer ça à mon hôte ce weekend durant ses deux jours de repos alors j'étais ravie de découvrir que Saint-Ouen est aussi ouvert les lundis. Donc ce matin, je suis arrivée au marché par le métro Garibaldi. J'ai traversé un joli parc (ils ont vraiment de beaux terrains de jeux pour les enfants à Paris!) pour arriver sur la rue des Rosiers. Déserte! Je croise quelques rues bordées de petits espaces au rideau de fer fermé. Merde! Leur site web annonçait des activités réduites en août, mais là, c'était "activités nulles". 


Éventuellement, je remarque un peu d'action dans le Marché Paul Bert. (On finit toujours par voir des affiches qui nous disent où nous sommes.) Un espace sur cinq y est ouvert. Toutes, des boutiques de vrais collectionneurs. Rien qui n'entre dans mes bagages... ni dans mon budget. 






Beaucoup d'action dans le resto branché Ma Cocotte du Marché Paul Bert



Sortant sur la rue Paul Bert, un portrait de Stromae (mon nouveau chanteur fétiche) me sourit sur un rideau de fer. C'est bon signe. 

Je tourne sur la rue Jules Vallès puis entre dans la rue Jean-Henri Fabre, qui a l'air d'un souk, où ça grouille de monde. Je suis dans le coin du Marché Malik, le genre de section où j'emmènerais des ados tendance rapper.











J'ai plus tard réalisé que c'est en demeurant sur la rue des Rosiers qu'on reste dans le feeling de marché vintage que j'aime. J'y vois éventuellement les portes du Marché Vernaison. MON marché. On se croirait à l'époque médiévale en circulant dans le labyrinthe de petits passages de ce marché. L'ambiance doit y être vraiment chouette quand tous les commerces sont ouverts et qu'on est avec les copines. 

Il y a un peu de tout. Pas vraiment des aubaines, mais c'est l'endroit pour trouver le petit objet insolite qui nous fera craquer. (J'ai acheté un petit cadenas à clé des années 40 à 12 euros pour ma fille.) 









J'entends les marchands tromper l'ennui entre eux: (les amis) "Tu veux un café, Anna?" "Merci, mais je n'ai pas encore mangé.", "José, toi qui bricoles, tu peux me regarder ça?"; (les coquins) "Tu veux jouer?" "Oui, avec ta femme!"; (les bons joueurs) "Le gagnant prend l'autre."

Autre marché accessible de la rue des Rosiers, le Marché Mallassis, un gros marchant d'antiquités dans un espace intéressant agrémenté de quelques arbres.









Un peu plus loin se trouve le Marché Dauphiné. De la rue on voit qu'il est décoré de murales. Son plafond très haut comporte des puits de lumière. 

En son 2e étage, il comprend entre autres des bouquinistes et Falbalas, une boutique de vêtements et chaussures vintage du 18e siècle à 1970 pour femmes, hommes et enfants. (Malheureusement pas le droit de prendre de photos, mais j'ai vu des merveilles...)








C'est dans le Marché Dauphiné qu'on trouve la maison Futuro! Installée là jusqu'en 2016, c'est un faire-valoir des meubles vintage qui offraient leur vision des meubles de l'avenir. 

On m'a confirmé que même au mois d'août, il y a tout de même plus de marchants ouverts les samedis et dimanches. Note: Avec les affiches et la rue des Rosiers comme point de repère, on ne peut pas se perdre. Du moins, pas longtemps.










Par ici pour la suite du Jour 5 de Nathalie à Paris.
Pour revenir au Jour 1.








No comments:

Post a Comment