Tuesday, August 26, 2014

Paris, Jour 7 (6 août): AntiCafé Beaubourg at alentours


Jour de pluie fine, c'est donc le temps d'aller travailler un peu à l'AntiCafé Beaubourg au 79 Rue Quincampoix, une petite rue hors des sentiers battus à 5 minutes de marche de chez mon ami. 




C'est incroyable la différence de la clameur urbaine d'une rue à l'autre. Les bâtiments de pierre coupent le bruit. Les cafés où l'on peut flâner se font rares ici, contrairement aux bistros, alors l'AntiCafé Beaubourg est une solution pour ceux qui comme moi aiment travailler entourés de vie plutôt que dans une chambre d'hôtel (et préfèrent éviter les Starbucks moins exotiques de Paris). 

On paie à l'heure avec un plafond de 14 euros pour la journée. Le café à volonté est fait avec une machine à espresso, la seule chose pour laquelle il faut leur demander de l'aide, sinon, tout est libre-service: petits biscuits, pound cake, chips, jus, thé. J'ai même vu de la salade... 

La place se remplit rapidement et je remarque qu'il y a plusieurs personnes qui descendent au sous-sol. Je descends de vieilles marches inégales en pierre. Une légère odeur de caveau me chatouille les narines, je m'attends presque à trouver une tranchée... Surprise. Fauteuils en cuir, grande table de réunion avec tableau m'y accueillent. 

Tous les fonds de cave ne se ressemblent pas! 









Je passe sous silence les détails sur la difficulté d'essayer de "travailler" quand notre cerveau SAIT qu'on est à Paris... Quelques heures plus tard, je traverse le charmant Passage Molière, juste à côté, et le parvis du Centre Pompidou, où pigeons et touristes se disputent la place. Je m'arrête dans la rue, fascinée par le son mélodieux du "hang" (sorte de steel drum en forme de carapace de tortue qu'on appelle aussi "spacedrum") dont joue sereinement un musicien à dreadlocks et un orage soudain nous dispersent tous. 

Je me dirige vers la Fontaine Stravinsky, qui est bien jolie sous la pluie. 






Au bout d'un corridor, j'aboutis dans la rue de la Verrerie, tourne à gauche, au hasard et, regardant distraitement l'intérieur révélé par la première porte ouverte, découvre rien de moins que l'église gothique Saint-Merri, construite entre 1515 et 1612. Ici, les rues sont si étroites qu'on n'a pas le recul qu'il faut pour réaliser qu'on est devant une église!

Contrastant avec l'édifice vieux de 400 ans, le projet collectif "Des tissus et des mots": une vague de courte-pointe colorée qui se déverse sur le plancher de marbre. (Les membres de la Paroisse ont donné un bout de tissus pour grossir cette installation.)



Par ici pour la suite du Jour 7 de Nathalie à Paris.
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