Thursday, August 28, 2014

Paris, Jour 10 (9 août): Les grandes pâtisseries de la Rive gauche


Ce matin, on a fait la TOTALE, dans le genre totalement décadent. En comparaison, notre petite tournée gourmande de la semaine d'avant près du Jardin du Luxembourg, c'était de la gnognotte. 


À la sortie du métro St-Germain des Prés, on passe devant le Café de Flore (coin St-Germain des Prés et Saint-Benoît). Pas le temps d'arrêter, on est sur un horaire. Deux heures pour faire la tournée des grandes pâtisseries de la Rive Gauche avant de revenir à l'appart pour une téléconférence de Yann. Je sais, je sais. Stressant. Mais je suis la femme de la situation. (Voir la carte de notre circuit à la fin de ce billet.)







On commence par la Pâtisserie des Rêves (93 rue du Bac), qui porte vraiment bien son nom. Toute blanche et rose. Les créations sont sous cloche au milieu de la place. 

Yann prend un pain au chocolat pour tout de suite et moi une Madeleine (on n'a pas déjeuné), qui nous sont servis sur de vrais mouchoirs en tissus. On achète un Saint-Honoré et un calisson, emballés à la perfection et servis avec le sourire.

On arrête à Des Gâteaux et du Pain (89 rue du Bac). Fermée pour le mois d'août. Dommage, c'était la seule maison ayant une femme comme chef-pâtissière. Claire Damon a étudié avec Pierre Hermé (voir plus bas) quand il était avec la maison Ladurée (voir plus bas aussi, hé hé). 


 

Donc, on passe au prochain sur la liste: Hugo & Victor (boulevard Raspail). Le préposé, tout habillé de noir, se perd dans le décor chichi, tout noir aussi. On se croirait dans un cabaret. Les pâtisseries sont en vedette, dans de petites vitrines individuelles encastrées dans le mur noir, sous éclairage dramatique, placées par thème de fruit (joli traitement de couleur en clair-obscur, mais pas le droit de prendre de photos). On opte pour un fraisier et un mille-feuille. Ici, on ne vend pas de coffrets ni de boîtes de chocolats. On vend des "carnets" (Victor Hugo oblige) qu'on ouvre comme des livres. J'en achète un pour mon mari fan de Hugo (ne lui dites pas, c'est une surprise).


Bonus, au coin de la rue de Sèves et de la rue du Cherche-Midi: le Centaure du sculpteur César. J'apprends que c'est aussi lui qui a fait le gros pouce de la Place de la Défense de mon Jour 2



Nous faisons un crochet dans l'église Saint-Sulpice sur la rue Bonaparte (vous vous rappelez le secret de la méridienne dans Da Vinci Code? C'est dans cette église que ça se passe). 




Puis nous nous attablons à la terrasse d'un café local où on commande un "crème". 

Quand il revient avec notre café, le serveur ne lève même pas un sourcil en voyant les boîtes de pâtisserie ouvertes sur notre table. (L'avantage d'avoir un système sans pourboire...) 

Ce n'est pas une mince affaire que de séparer nos pâtisseries en deux pour tout goûter, mais on réussit. En un mot: divin.







C'est pas fini! Pierre Hermé (rue Bonaparte) nous attend. Également toute noir, mais plus flash que Hugo & Victor. On dirait une boutique de mode. 

On se prend un Ispahan, mariant crème de pétale de rose, litchi et framboise entre deux coques de macaron à la framboise (t'sé veux dire?), une autre création moins mémorable dont j'ai oublié le nom, et deux macarons (tant qu'à y être). Ce sera pour notre dessert ce soir. On nous les emballe dans un très joli sac arborant le logo Pierre Hermé sur fond orange. Hum... Les sacs de Pierre Hermé sont d'un orange qui rappelle la couleur orange de chez Hermès. Hasard? 


Pierre Hermé a été apprenti chez Lenôtre, chef pâtissier de la maison Fauchon, puis de Ladurée avant d'ouvrir sa propre maison. Nous continuons donc notre pèlerinage chez Ladurée, également sur la rue Bonaparte. Yann me montre au passage les Chocolats Richart, 27 rue Bonaparte. 


Maison Ladurée? Un régal pour les yeux. Luxuriant, coloré, coquet. Et leurs emballages pour macaron? To die for.  



On n'achète rien chez Ladurée (parce que ça va là, le compte est bon). Oui, oui, vous avez bien calculé. En ce Jour 10, j'aurai dégusté une madeleine, 4 moitiés de pâtisseries et un macaron. Même pas honte.





Par ici pour la suite du Jour 10.
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