C’est dimanche. Pendant que mon hôte athée dort, je vais, tel que je me l’étais promis, entendre la messe accompagnée du grand orgue et d’un choeur dans l’église Saint-Eustache de mon Jour 1 à Paris.
J’arrive en retard. Il y a environ 300 personnes. Deux laïques lisent des passages de la bible. Puis, une jeune femme à grosses lunettes qui a l’air anonyme d’une petite souris de bibliothèque s’approche du micro. Je m’attends à ce qu’elle nous fasse elle aussi la lecture. Quand elle ouvre la bouche, un chant mélodieux de la voix la plus pure remplit l’église. Et ben ça alors! Je viens de me faire faire un petit “Susan Boyle”!
Elle invite les gens à entonner avec elle. Ils ont l'air de connaître les chansons, même celles en latin. Je dois donc en déduire que ce ne sont pas des touristes comme moi.
Elle invite les gens à entonner avec elle. Ils ont l'air de connaître les chansons, même celles en latin. Je dois donc en déduire que ce ne sont pas des touristes comme moi.
Je cherche le choeur annoncé. Pas là. Puis, je réalise qu'en fait, le choeur, il est PARMIS l'audience.
Quand le grand orgue se met à jouer, on ressent les notes physiquement. Surprise! Ce n’est pas un chant religieux qu’il entreprend, mais plutôt le genre de musique qu’on entendrait dans les vieux films de vampire en noir et blanc. Jouée avec brio, ça met de l’ambiance!
Entre deux interventions du prêtre, pendant qu’on se recueille, l'organiste s’en donne à coeur joie. Sa musique évoque toutes sortes de scénarios de film. Ici, j’imagine une personne qui marche dans une forêt mystérieuse. Là, un héros qui vole son épée à un gardien endormi. Plus tard, le même héros en duel avec le vilain sur le bord d’une falaise...
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