Pas très compliqué d’aller à l’Opéra de Paris depuis le Palais Royal, il suffit de prendre l’avenue de l’Opéra à partir de la rue Saint-Honoré. On voit ainsi l’Opéra grandir sous nos yeux au bout de l’avenue.
J’ai de la chance, aujourd’hui, les grandes statues dorées brillent au soleil. Un violoniste charme la foule sur le parvis. Je fais le tour du palais de l'Opéra, de toute beauté sous tous les angles. Je sais qu’il recèle des merveilles, mais il se fait déjà tard et je devrai pour ce voyage-ci me contenter de l’extérieur. (Voir la carte de mon circuit à la fin de ce billet.)
De la rue Auber, en regardant au bout de la rue de Caumartin, je vois des coupoles de grands magasins. Tiens donc, je croyais qu’il n’y en avait qu’une aux Galeries Lafayette. On me le confirme. Ce que je vois sont les coupoles des grands magasins Printemps. Lafayette est un bloc plus loin, à l’est.
En entrant dans les Galeries Lafayette, il faut se diriger vers son centre pour voir l’ensemble des spectaculaires galeries art déco sous la magnifique coupole. Je ferai chaque étage pour avoir un point de vue différent. Petit bémol, quelqu’un a eu la “bonne idée” artistique de suspendre une montgolfière du plafond, qui obstrue la vue du grand vitrail. Heureusement, plus je monte et mieux je le vois.
Au 4e étage, il y a un petit comptoir à café avec quelques bancs sur le bord de la balustrade. Du 5e étage, je peux observer les parois extérieures de la coupole. On a un superbe panorama de Paris dans les toilettes du dernier étage 6e étage. (Correction, ajoutée deux semaines plus tard! Parce que, zut de zut, je viens de découvrir que le 6e n'était pas le dernier étage.
On pouvait monter au 7e, là où m'attendait une terrasse sur le toit, ouverte au public (où j'aurais pu déguster une collation achetée dans les boutiques gourmets avoisinantes). Il y avait aussi un pop-up restaurant jusqu'à la fin du mois d'août.
Un regret de mon voyage... Si j’avais fait mes recherches AVANT de me pointer dans ce coin, j’aurais su qu'il y avait cette terrasse au dessus des galeries. J'aurais découvert qu'il y a également une coupole avec vitrail dans le magasin Printemps, avec une terrasse panoramique sur le toit (du Printemps Maison). Finalement, j'aurais réalisé que le Café Pouchkine mentionné dans la chanson Nathalie de Gilbert Bécaud est aussi dans le Printemps, au niveau de la rue. Maintenant, il n'y a plus de doute. Il faudra que je revienne.
“Mais Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n'en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le : quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelques nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s'y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d'inouï, oublié par les plongeurs littéraires.”
― Honoré de Balzac, Père Goriot
En continuant vers l’est sur le boulevard Haussmann (qui devient boulevard Montmartre), je trouve le Passage des Panoramas à ma droite et le Passage Jouffroy à ma gauche (lui-même menant au Passage Verdeau). En tout, près de .5 km de passages couverts, bordés de restaurants et de magasins. On pourrait dire que le Passage des Panoramas (le plus ancien de Paris, ouvert en 1800), est l’ancêtre de nos centres d’achat modernes.
La terrasse du salon de thé L’arbre à cannelle, au #57 dans ce passage, m’a particulièrement séduite avec ses boiseries du 19e siècle.
Note mentale: Quand je reviendrai dans le quartier, je luncherai à l'Arbre à canelle avant d’aller bambocher dans les grands magasins, pour terminer avec un cocktail sur le toit du Printemps ou bien une pâtisserie "take-out" du Café Pouchkine à déguster sur la terrasse panoramique des Galeries Lafayette.